Les vignettes Crit’air sont des pastilles de couleurs différentes qui distinguent le degré de pollution des voitures, mais aussi celui des motos et autres engins. L’importance du sujet est à l’origine de l’évolution des dispositions pour la lutte contre la pollution. Nous vous informons sur les dernières nouvelles relatives à la vignette Crit air.
Plusieurs villes l’adoptent
Rendue obligatoire à Paris depuis 2017, la vignette facilite le contrôle routier et encourage les citoyens à opter pour des voitures de classe verte. De plus, l’absence de cette apposition est verbalisée depuis juillet 2017. De grandes villes telles que Lille, Grenoble ou encore Strasbourg ne sont pas restées en marge de cette réforme environnementale.
À Marseille, Montpellier ou Nantes, les usagers seront bientôt contraints de posséder cette vignette. Ainsi, le non-respect de la réglementation expose à des sanctions sévères ou au payement d’une amende. Alors, afin de circuler librement, les usagers peuvent réaliser une simulation en ligne afin de déterminer la classe de pollution de leur voiture.
La restriction concernant la pastille Crit’air 4
Durant les 6 premiers mois de l’année 2019, les véhicules possédant une pastille marron ne pourront plus circuler dans les rues de Paris. En effet, la catégorie Crit’air 4 rassemble les automobiles utilisant le diesel et qui ont été lancé entre 2001 et 2005. Quant aux motos, il s’agit de celles qui ont été immatriculées entre juin 2000 et juin 2004. En cas d’immatriculation faite avant le 1er mai 2000, l’usager ne pourra pas circuler en semaine dans la capitale française. En 2022, il est prévu que cette restriction s’applique aux moyens de transport essence ou hybride ayant la vignette orange.
Le gouvernement divisé par rapport à la vignette Crit’air 1
Selon le ministère de l’Économie, les véhicules diesel les plus récents devraient se voir attribuer la Crit’air 1. Cette décision pourrait contribuer à préserver les emplois et à aider les utilisateurs de diesel ancienne génération à se mettre à jour. En raison de la chute du Diesel ces dernières années, cette décision constitue un soutien pour la filière.
Cependant, le ministère de l’Écologie exige une parfaite propreté des émissions des moteurs diesel. Selon la ministre des Transports Emmanuelle Borne, les particules et les dioxydes d’azotes émis par le Diesel sont nocifs à la santé. L’avenir du Diesel sera donc fortement impacté par la décision ultime qui ne tardera plus, vu l’urgence de la question.